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Infraction GDPR : Amende d'Amazon pour la Surveillance des Employés

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Source: Michał Jakubowski / Unsplash

La dernière controverse entourant Amazon concerne une amende de 35 millions de dollars imposée par l’autorité de protection des données de la France, la CNIL, pour le système intrusif de surveillance des employés de l’entreprise. L’amende découle de l’utilisation par Amazon d’un système excessivement intrusif pour surveiller les performances et les activités des employés, violant ainsi les règles de confidentialité de l’UE. Ceci a engendré de nombreuses discussions sur les pratiques en matière de travail de l’entreprise et la conformité avec les réglementations de confidentialité des données.

L’autorité de protection des données française, la CNIL, a concentré son enquête sur l’utilisation de scanners à code-barres portatifs par les employés d’Amazon pour suivre les colis à différentes étapes dans l’entrepôt. La CNIL a constaté que le système d’Amazon violait les règles strictes de confidentialité de l’Union européenne, connues sous le nom de Règlement général sur la protection des données (GDPR). L’utilisation de ces scanners par l’entreprise pour surveiller les activités et les performances des employés a été jugée contraire aux directives du GDPR.

Amazon a contesté les conclusions, affirmant que les systèmes de gestion des entrepôts, y compris l’utilisation de scanners à code-barres portatifs, sont standards dans l’industrie et nécessaires pour la sécurité, la qualité et l’efficacité des opérations. L’entreprise a déclaré : “Nous sommes en désaccord avec les conclusions de la CNIL, qui sont factuellement incorrectes, et nous nous réservons le droit de faire appel.”

Cette amende constitue le dernier d’une série de controverses entourant les pratiques de gestion des employés d’Amazon. L’entreprise a été critiquée pour utiliser une tactique appelée “licenciement silencieux” et pour avoir mis à jour les directives de fréquentation des bureaux. L’imposition de l’amende a soulevé des questions sur l’approche d’Amazon en matière de confidentialité des employés et de pratiques en matière de travail, mettant l’accent sur la nécessité pour les entreprises de respecter des réglementations strictes en matière de confidentialité des données.

Amende de la CNIL à l’égard de la filiale logistique d’Amazon en France

L’autorité de protection des données de la France, la CNIL, a infligé une amende de 32 millions d’euros à la filiale logistique d’Amazon en France pour la mise en place d’un système de surveillance intrusif. La CNIL a constaté qu’Amazon utilisait un système “excessivement intrusif” pour surveiller les performances et les activités des employés, incluant le suivi du temps d’inactivité des scanners des employés et des indicateurs d’erreur. L’enquête de la CNIL a porté sur le scanner à code-barres de l’entrepôt et les pratiques de collecte de données, entraînant finalement l’imposition de lourdes amendes.

La CNIL a jugé illégal de mettre en place un système mesurant avec une telle précision les interruptions de travail, le qualifiant de violation du Règlement général sur la protection des données (GDPR). Amazon, cependant, s’est fortement opposé aux conclusions de la CNIL, indiquant la possibilité de faire appel contre la décision. L’entreprise s’est engagée à désactiver l’indicateur “stow machine gun” et à étendre la limite de seuil pour la métrique “temps d’inactivité” à 30 minutes, en réponse à la décision de la CNIL.

Dans une longue déclaration, Amazon a clarifié que l’indicateur “stow machine gun” avait été créé pour l’inspection des produits et a souligné qu’il serait désactivé. L’entreprise a également souligné que l’extension de la limite de seuil pour la métrique “temps d’inactivité” visait à répondre aux préoccupations soulevées par la CNIL. La réponse d’Amazon à la décision de la CNIL met en lumière la nature litigieuse de la question et indique la possibilité de poursuites judiciaires.

La décision de la CNIL et la réponse ultérieure d’Amazon ont suscité des discussions sur les limites de la surveillance des employés, la confidentialité des données et le respect des réglementations du GDPR. Cette affaire rappelle le besoin pour les entreprises de naviguer avec soin dans l’utilisation de systèmes de surveillance et de collecte de données pour garantir le respect des réglementations strictes en matière de confidentialité des données.

Filiale logistique d’Amazon condamnée pour un système intrusif de surveillance des employés

L’amende de 32 millions d’euros infligée par la CNIL à la filiale logistique d’Amazon en France a attiré l’attention sur l’utilisation par l’entreprise d’un système intrusif de surveillance des employés. La CNIL a constaté que le système suivait avec une grande précision les interruptions du travail des employés à l’aide de scanners obligatoires à code-barres, soulevant des inquiétudes quant à l’atteinte à la vie privée des employés et à la violation des réglementations de protection des données.

La CNIL a cité le Règlement général sur la protection des données (GDPR) comme base de sa décision, mettant l’accent sur la nécessité pour les entreprises de respecter des réglementations strictes en matière de confidentialité des données lors de la mise en place de systèmes de surveillance. La division logistique d’Amazon a été accusée de pratiques de travail injustes, le roulement des employés coûtant à l’entreprise 8 milliards de dollars par an. L’amende infligée par la CNIL a mis en lumière les implications financières et de réputation potentielles du non-respect des réglementations de confidentialité des données.

La réponse d’Amazon à la décision de la CNIL souligne la nature litigieuse de la question, l’entreprise étant fortement en désaccord avec les conclusions de la CNIL et indiquant la possibilité de faire appel. Cette affaire a suscité des discussions sur les implications éthiques de la surveillance des employés, les limites des réglementations de confidentialité des données et l’importance de garantir des pratiques de travail équitables à l’ère numérique. Alors que les entreprises naviguent dans l’utilisation de systèmes de surveillance et de suivi des employés, il est crucial pour elles de prioriser le respect des réglementations de confidentialité des données et de défendre les droits de leur main-d’œuvre.

Les informations fournies dans cet article sont à des fins d'information générale uniquement et ne doivent pas être considérées comme des conseils financiers.

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